1 Thessaloniciens 5 : 12/15
« Nous vous prions, frères, d’avoir de la considération pour ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur, et qui vous exhortent. Ayez pour eux beaucoup d’affection, à cause de leur œuvre. Soyez en paix entre vous. Nous vous en prions aussi, frères, avertissez ceux qui vivent dans le désordre, consolez ceux qui sont abattus, supportez les faibles, usez de patience envers tous. Prenez garde que personne ne rende à autrui le mal pour le mal ; mais poursuivez toujours le bien, soit entre vous, soit envers tous »
J’aimerais m’entretenir avec vous de la relation d’aide dans l’église locale. Vous vous dites peut être : Pourquoi parler d’un tel sujet à l’ensemble des chrétiens ? Tout simplement pour détruire l’idée fausse selon laquelle la relation d’aide n’est que l’affaire de spécialistes formés à cet effet (Pasteurs, Anciens, Conseillers, Psychologues, Psychothérapeutes, Psychiatres…)
Bien que toutes ces personnes aient un rôle à remplir pour aider et secourir les âmes en détresse. L’église locale étant un corps vivant est capable de répondre à tous les problèmes auxquels sont parfois confrontés les chrétiens (problèmes matériels, relationnels, émotionnels ou spirituels).
– L’Eglise primitive n’est-elle pas venue en aide aux veuves, aux pauvres et aux plus démunis de son époque ?
– Les apôtres n’exhortaient-il pas les chrétiens à développer des relations sages, intelligentes et harmonieuses les uns avec les autres ?
– Jacques montrera qu’un pardon mutuel est source de guérison mutuelle. Jacques 5 : 16
– Paul ne demandait-t-il pas aux croyants spirituels de Corinthe de faire tous leurs efforts pour régler les différends qui pouvaient surgir au sein de leur communauté ? 1 Corinthiens 6 : 1/6
D’après le passage cité en référence, il est clair que les non-croyants sont les moins qualifiés pour régler les problèmes des enfants de Dieu, alors que des chrétiens murs possédant une solide connaissance de la Parole du Seigneur peuvent apporter des réponses appropriées et inspirées à leurs frères et sœurs dans la foi.
Pour bien commencer :
Si nous voulons réussir dans le domaine de la relation d’aide et voir l’Esprit de Dieu déverser toute sa puissance dans nos communautés, nous devons avoir une vision juste de ce qu’est l’église locale, car dans ce domaine il y a de nombreux malentendus.
– L’église locale ne doit pas être perçue comme une organisation humanitaire (bien que l’entraide mutuelle soit une réalité biblique)
– Elle ne doit pas être perçue comme un club religieux où les chrétiens se retrouvent plusieurs fois par semaine pour se faire du bien (même si la communion fraternelle est une œuvre agréable à Dieu)
– Elle ne doit pas être perçue comme un centre hospitalier où les autorités spirituelles (pasteurs, anciens, conseillers) seraient comme des médecins, et les chrétiens matures comme des infirmiers pour secourir les chrétiens malades (même si l’église doit avoir la compassion envers ceux qui souffrent)
– L’église locale ne doit pas être perçue non plus comme un centre d’intérim où l’on peut utiliser à sa guise les enfants de Dieu (même si la serviabilité est un des fruits de l’Esprit-Saint)
Non ! L’église locale est un organisme vivant appelé « Le corps du Christ » et dans lequel une vie nouvelle circule. (la zoé de Jésus)
Dans la communauté des croyants chaque cellule a sa place et doit devenir pour les autres cellules du corps une aide précieuse afin de secourir l’ensemble. Si donc quelques membres de ce corps en miniature ne font aucun effort pour mettre en pratique ce que l’Esprit-Saint désire, l’église locale sera amoindrie et le corps des croyants ne fonctionnera pas normalement. 1 Corinthiens 12 : 12/31
Mais personne ne peut être une source de bénédictions pour les autres sans posséder un esprit d’humilité, de patience, d’amour et de pardon, clé indispensable pour mettre en œuvre une solide relation d’aide communautaire. «Usez de patience envers tous… Prenez garde que personne ne rende à autrui le mal pour le mal ; mais poursuivez toujours le bien, soit entre vous, soit envers tous. »
Voici les 4 domaines où chaque chrétien peut exercer envers ses frères et sœurs dans la foi une relation d’aide efficace :
1) La relation d’aide par la considération
« Ayez de la considération pour ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur, et qui vous exhortent…»
La première relation d’aide que les chrétiens sont invités à mettre en œuvre dans l’église locale concerne leur rapport avec les autorités spirituelles de la communauté. Pourquoi Paul demande-t-il aux enfants de Dieu d’avoir une telle considération envers leurs dirigeants ?
Il y a deux raisons à cela :
a) Les autorités spirituelles de l’église locale n’ont pas reçu leur mandat des hommes (que ce soit par l’intermédiaire d’une école biblique ou d’un centre de formation de disciples), mais du St-Esprit.
«Mettez moi à part Paul et Silas pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés dit l’Esprit de Dieu.» Actes 13 : 1/3
« Le Saint-Esprit vous a établis évêques pour paître le troupeau du Seigneur disait Paul aux anciens d’Ephèse.» Actes 20 : 28
b) Les autorités spirituelles des églises locales devront un jour rendre des comptes à Dieu sur la manière dont ils auront nourri, enseigné et formé les membres du corps de Christ.
Jacques a prévenu que les enseignants de la Parole seront jugés plus sévèrement que les autres croyants. Jacques 3 : 1/2
C’est pour cette raison que le Seigneur Jésus a adressé des lettres aux anges des églises locales (dans la Bible le mot ange s’adresse souvent à des hommes ayant une fonction d’autorité). Apocalypse 1 : 19/20
Les serviteurs de Dieu ont le devoir d’enseigner la Parole, de former les chrétiens en disciples, de les avertir, de les reprendre, et parfois même d’exercer la discipline évangélique envers ceux qui pèchent et refusent de se repentir.
Comment donc pourraient-t-ils exercer toutes leurs fonctions spirituelles au sein de la communauté, s’ils ne sont pas hautement considérés par le corps des croyants ?
En quoi consiste la relation d’aide par la considération ?
Le terme grec signifie littéralement : « Chérir quelqu’un ». Il évoque l’idée de posséder une perception mentale pure et claire pour apprécier ceux et celles que le Seigneur a donnés en cadeau à son Eglise.
« Etant monté au ciel, Il a fait des dons aux hommes (aux humains croyants et non croyants) » Ephésiens 4 : 7/13
Comment exercer la considération ?
a) Tout d’abord, en étant en paix avec les autorités de l’église locale. Or la paix est le contraire de la guerre, des conflits et des relations tendues. Si Paul recommandait de la considération à l’égard des dirigeants c’est qu’il voyait trop de serviteurs de Dieu exercer leur service en gémissant à cause des tensions internes. Quand quelques problèmes surgissent dans une église locale, les autorités spirituelles deviennent très souvent les boucs émissaires. Alors qu’une coopération humble et intelligente sera un très bon moyen de faire retomber la pression qui s’exerce sur les Ministres de l’évangile.
Quand Moïse fut fatigué par le poids des responsabilités, Dieu lui accorda 70 anciens pour l’aider dans son Ministère. Mais Dieu prit soin de déposer dans chaque collaborateur la même vision et la même onction qui était en Moïse pour éviter justement les tensions provenant de projets différents. Nombres 11 : 10/25
Une question souvent posée est celle de savoir si un pasteur (ou un ancien) peut être jugé et repris au sein de la communauté par le chrétien lambda ? La réponse biblique est à la fois « OUI et NON »
– Oui tous les chrétiens sont appelés à discerner les messages qui leur sont prêchés comme le firent les Béréens en écoutant Paul leur annoncer la bonne nouvelle. Mais ce jugement n’était pas une condamnation, mais un saint discernement intellectuel. C’était une juste appréciation mentale du message annoncé, une analyse de son contenu pour apprécier si ce qui était dit par Paul était bien conforme au canon des Saintes Ecritures.
– Non les serviteurs ne doivent pas être repris dans leur ministère par le chrétien lambda (ordinaire). Les ministres qui enseignent de fausses doctrines, qui dévient, qui tordent le sens des écritures et même pèchent honteusement, doivent être repris par d’autres ministres étant les seuls habilités à juger et à sanctionner un Serviteur de Dieu étant anciens comme eux.
– Souvenons-nous comment Dieu a réagi quand Marie et Aaron critiquèrent la façon dont Moïse exerçait son Ministère. Dans cette affaire seul Dieu était habilité à juger équitablement son serviteur. Nombres 12 : 1/16
– Mais Paul a néanmoins donné des directives précises à Timothée sur la manière de reprendre les anciens qui pouvaient être accusés de fautes. « Ne reçois point d’accusation contre un ancien, si ce n’est sur la déposition de deux ou trois témoins. Ceux qui pèchent, reprends-les devant tous (devant les anciens et devant l’église) afin que les autres aussi éprouvent de la crainte. » 1 Timothée 6 : 19/20
Pour pouvoir reprendre un serviteur de Dieu, il faut à la fois apporter des preuves formelles de leurs agissements coupables et le faire sur le témoignage de deux ou trois témoins oculaires.
En dehors de cette manière d’agir, la Bible demande aux chrétiens de ne pas juger sur ouï-dire ou sur des rumeurs un serviteur du Seigneur et de ne pas lui faire une mauvaise réputation.
Voici ce que Paul a écrit sur ce sujet :
« Ainsi, qu’on nous regarde comme des serviteurs de Christ, et des dispensateurs des mystères de Dieu. Du reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle. Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous, ou par un tribunal humain. Je ne me juge pas non plus moi–même, car je ne me sens coupable de rien ; (1 Corinthiens 4 : 4) mais ce n’est pas pour cela que je suis justifié. Celui qui me juge, c’est le Seigneur. C’est pourquoi ne jugez de rien avant le temps, jusqu’à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des cœurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due » 1 Corinthiens 4 : 1/5
b) En ayant pour eux beaucoup d’affection et d’estime. Trop de chrétiens ont une attitude désinvolte ou de camaraderie à l’égard des autorités spirituelles des églises locales et cela constitue un grand danger. Car la familiarité engendre souvent le mépris, la dépréciation, le dédain et le manque de courtoisie à l’égard des Ministres de Dieu ce qui est aux antipodes du mot « Considérer – apprécier et chérir »
c) En refusant l’élitisme. Dans l’église il n’y a pas de Ministères supérieurs aux autres, mais seulement des fonctions différentes. D’ailleurs les Ministres sont des serviteurs de Dieu (des êtres liés à Jésus selon le sens du mot serviteur « doulos en grec ») et non des chefs de partis religieux. Les chrétiens ne doivent pas élever tel serviteur par rapport à un autre, ni prendre parti pour l’un par rapport à l’autre se déclarant « Moi je suis de… »
Quand l’écriture demande aux chrétiens d’obéir à leurs dirigeants spirituels et de leur être soumis, elle ne les encourage pas non plus à se placer sous une dictature humaine, mais plutôt sous une onction spirituelle reconnue. Hébreux 13 : 17
L’élitisme ou le fait de considérer certains serviteurs comme supérieurs aux autres a failli détruire l’église de Corinthe.
d) En honorant les Ministres de l’Evangile d’un double honneur. Voilà une relation d’aide pleine d’amour « Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement. Car l’Ecriture dit : Tu n’emmuselleras point le bœuf quand il foule le grain. Et l’ouvrier mérite son salaire. » L’expression « double honneur » renferme deux choses. 1 Timothée 5 : 17/18
– Le respect dû à la fonction de prédicateur et d’enseignant. Les chrétiens aideront leurs dirigeants en faisant des efforts pour être présents dans les diverses rencontres (culte – réunion de prières – évangélisation – études de la doctrine chrétienne…)
Lorsque l’église de Jérusalem est née, tous les chrétiens étaient assidus aux rencontres journalières organisées par les apôtres dans le temple.
-Le « double honneur » concerne aussi la rémunération financière c’est-à-dire accorder un salaire correct aux Ministres de Dieu, surtout envers ceux qui consacrent tout leur temps et se fatiguent à préparer la nourriture spirituelle pour le peuple chrétien. Mais cette rémunération financière ne doit pas être réclamée par les serviteurs en fonction. Accorder une rémunération correcte est un devoir qui incombe à tous les membres de l’église locale dit l’apôtre Paul.
« De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l’évangile de vivre de l’évangile… » 1 Corinthiens 9 : 14
L’expression « à ceux qui annoncent l’évangile » est au datif en grec et montre que la rémunération financière doit être offerte aux Serviteurs de Dieu par les chrétiens qui sont enseignés et nourris. « Que celui à qui on enseigne la Parole fasse part (ou donne une part) de tous ses biens à celui qui l’enseigne… » Galates 6 : 6
2) La relation d’aide par l’exhortation
« Avertissez ceux qui vivent dans le désordre » Paul va maintenant demander à toute la communauté de mettre en œuvre une autre forme de relation d’aide envers certains membres de la communauté qui vivent dans le désordre moral.
Le mot « désordre (ataktos) en grec » évoque l’idée de personnes hors du rang ou indisciplinées déviant des devoirs prescrits par le Seigneur dans sa Parole.
Il s’agit ici certainement d’hommes chrétiens qui avaient une conduite mal réglée et indisciplinée, qui ne travaillaient pas et vivaient au crochet des autres croyants fuyant ainsi leurs responsabilités d’êtres régénérés par l’Esprit de Dieu.
Ce désordre moral existait aussi chez certaines femmes chrétiennes qui par oisiveté passaient leur temps à s’occuper des affaires d’autrui et à dire des choses indiscrètes. 1 Timothée 5 : 11/15
La relation d’aide auprès de tels chrétiens ne consistera pas à les rabrouer durement, à les mépriser, à les critiquer ou à les exclure de toute communion fraternelle, mais plutôt à les exhorter avec amour.
Le verbe «Exhorter (nouthétéo) en grec » évoque l’idée de ramener quelqu’un à la réflexion au sujet de ses déviances, puis de lui remettre en mémoire ce que l’Ecriture enseigne. De nombreux comportements déviants proviennent le plus souvent d’un manque de connaissance et de l’acceptation de faux enseignements ou de mensonges sataniques.
La relation d’aide par l’exhortation aura sur de tels croyants des effets bénéfiques car non seulement ils retrouveront leur bon sens réintégrant ainsi leur rang dans l’église locale, mais leur cœur sera également apaisé de toute forme de culpabilité.
Pour exercer correctement cette relation d’aide, il est nécessaire que les chrétiens connaissent bien les Saintes Ecritures.
3) La relation d’aide par l’encouragement
« Consolez ceux qui sont abattus » Si dans le verbe « exhorter » gît la notion d’avertir quelqu’un et de lui rappeler ce que dit la Bible sur les déviances morales. Dans le verbe « consoler (paramuthéomail) en grec» gît la notion d’un soutien fraternel qui compatit à la souffrance, calme la douleur morale sans faire aucun reproche tout en prodiguant des explications d’une façon indulgente.
– Il y aura toujours dans nos églises locales des croyants qui passeront par des moments difficiles, qui seront écrasés par des soucis, abattus par des problèmes ou découragés par des situations imprévues voire des épreuves pénibles. La Bible parle des faibles qui par accablement s’isolent du troupeau des autres croyants devenant une proie facile pour Satan.
La relation d’aide par l’encouragement consistera à s’approcher de ses bien-aimés pour atténuer leurs souffrances morales et physiques au moyen de paroles de réconfort qui ne jugent pas et ne culpabilisent pas.
Le roi David connut un jour une période de dépression hors du commun. Alors qu’il revenait d’une bataille avec son armée, il trouva son propre camp dévasté et toutes leurs familles kidnappées par des ennemis. Cette situation était tellement insupportable qu’il pleura lui et ses soldats toute une journée. Le désespoir était si grand que plusieurs cherchèrent à le lapider, le rendant responsable de la situation.
Mais David ne resta pas dans cette désolation morale. Il reprit courage en s’appuyant sur l’Eternel son Dieu. Ce retournement fut tellement puissant que tout son être fut fortifié et il devint même pour toute sa troupe une source de réconfort et d’encouragement.
Sans le savoir, David exerça auprès de tous ses gens dépressifs une relation d’aide très efficace puisque chacun retrouva le courage de la foi pour reprendre la guerre, anéantir leurs ennemis et arracher du danger leurs bien-aimés. 1 Samuel 30 : 1/19
4) La relation d’aide par la prise en charge
« Supportez les faibles » Les faibles dont il est question ici, sont des chrétiens qui pêchent encore soit par manque de lumière, par séduction ou par faiblesse et dont la conscience est encore enténébrée par toutes sortes de mensonges ou de préjugés (par exemple au sujet de certains aliments – d’une coutume religieuse – d’une tenue vestimentaire – d’un comportement à adopter par rapport à la sexualité, à la pornographie, au mariage et au divorce – ou bien encore à des sujets plus terre-à-terre comme l’usage de la télévision, du cinéma ou d’ Internet… )
Cette relation d’aide par la prise en charge consiste à descendre au niveau des faibles en devenant à leur égard non comme un redresseur de torts, mais comme un tuteur pour les soutenir afin que leurs faiblesses ne les éloignent de l’église locale.
« Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas… J’ai été faible avec les faibles dit Paul » Romains 15 : 1 1 Corinthiens 9 : 22
Epilogue
La relation d’aide n’est pas une invention du monde moderne. Elle a toujours existé car l’homme est un être relationnel qui n’est pas fait pour la solitude et l’isolement. C’est pourquoi les chrétiens qui se tiennent à l’écart de leurs frères et sœurs dans la foi cherchent ce qui leur plait et se placent en dehors du plan de Dieu. Car la communion fraternelle n’est pas une option dans la vie chrétienne. Elle est l’élément vital de toute église locale. Sans elle le « Sacerdoce royal » ne peut exister et la puissance divine ne peut atteindre les perdus.
Pourquoi Dieu demanderait-il à Caïn le premier meurtrier « Où est ton frère ? » si le devoir de veiller les uns sur les autres n’était pas inscrit dans nos gènes ? Oui Caïn tu devais être le gardien de ton frère et tu as failli à tes devoirs à son égard.
Pourquoi lorsque Dieu plaça dans le jardin d’Eden le premier couple humain lui a-t-il demandé de s’aider mutuellement si l’élément relationnel n’était pas vital ?
Adam avait le devoir d’aimer sa femme, de prendre soin d’elle et de la protéger car en agissant ainsi il manifesterait « La gloire de Dieu »
Eve n’avait-elle pas également pour mission de devenir à son tour une aide précieuse pour son époux ? Si elle avait accepté de se soumettre par amour aux injonctions divines elle serait devenue « La gloire de son mari » réalisant ainsi la suprême intention de Dieu pour le couple. Mais au lieu de s’entraider, ils brisèrent les relations harmonieuses voulues par leur Créateur, permirent au péché d’entrer dans notre monde avec son cortège de souffrances et de douleurs.
J’espère que cette étude vous aura montré l’importance de veiller les uns sur les autres et de faire tous vos efforts pour mettre en œuvre une solide relation d’aide dans l’église locale.
– Relation d’aide par la considération
– Relation d’aide par l’exhortation
– Relation d’aide par l’encouragement
– Relation d’aide par la prise en charge
Pasteur Joël Loubiat